Intention de la vie
Vu les nombreux phénomènes extraordinaires qui se sont produits autour de Thérèse, il se pose la question de savoir quel message émane de Konnersreuth pour le monde entier et pour chacun.
Pour le croyant, ces phénomènes ne peuvent pas être significatifs du fait que sa croyance est juste. La foi peut se baser seulement sur la parole de Dieu, sa grâce et la doctrine de l’église. Et cependant ces événements apparaissent comme un chant de victoire de la foi, car ils confirment la bible dans sa vérité, surtout le Nouveau Testament, et la doctrine de l’église.
Vénération de la sainte communion
Le fait de vivre sans nourriture ou la nécessité existentielle de recevoir la sainte communion tous les jours témoigne et confirme la doctrine de l’église catholique que la sainte communion n’est pas seulement un signe, mais en fait la présence réelle de Dieu dans le pain transformé. La vénération de l’eucharistie, telle que Thérèse Neumann nous l’a transmise, reste une invitation à prendre la réception de la sainte communion comme une rencontre réelle avec Dieu.
Accomplissement de la volonté de Dieu
Le fait de vivre sans nourriture ou la nécessité existentielle de recevoir la sainte communion tous les jours témoigne et confirme la doctrine de l’église catholique que la sainte communion n’est pas seulement un signe, mais en fait la présence réelle de Dieu dans le pain transformé. La vénération de l’eucharistie, telle que Thérèse Neumann nous l’a transmise, reste une invitation à prendre la réception de la sainte communion comme une rencontre réelle avec Dieu.
Accomplissement de la volonté de Dieu
La disposition de Thérèse d’accepter et de suivre la volonté de Dieu inconditionnellement et sans préférer ses propres intérêts est la preuve d’une vie pieuse. Une personne qui est d’abord saine, dynamique, adroite et entreprenante, qui devient une personne qui nécessite des soins constants à un âge jeune est prête, à la demande de sainte Thérèse de Lisieux, à accepter joyeusement les desseins de Dieu pour sa propre vie, même s'il exige d’elle encore plus de souffrances. Comme Marie, elle accepte la volonté de Dieu dans le sens de ‚fiat' (« Qu’il soit fait selon ta volonté »).
Le sens des souffrances
Le rapport des visions qui suit, après la guérison en 1925, au cours desquelles Ste Thérèse de Lisieux parle à Thérèse, montre le sens des souffrances: « Ton ardeur totale et ta joie de souffrir nous réjouissent ... Mais tu devras souffrir encore beaucoup plus et ainsi participer au repos des âmes. » (Gerlich, p. 98) De toute évidence, il est de la volonté de Dieu que Thérèse souffre pour expier pour le monde.
Comme elle ressent les souffrances de Jésus Christ non seulement dans la contemplation, mais dans le cadre des visions et des stigmates par une participation personnelle et subie, elle est particulièrement prête à suivre le Christ en participant à ses souffrances.
Mais elle ne participe pas seulement aux souffrances de Jésus Christ. Dans ses prières, elle parle à Dieu des maladies que d’autres personnes lui confient et Le prie de guérir ces personnes – bien que sachant que ces souffrances spécifiques sont la plupart du temps transmises à son propre corps. Par ces souffrances d'expiation, elle prend la succession de Jésus Christ en participant à son œuvre de rédemption des âmes.
De nos jours, les maladies et les souffrances sont considérés comme des maux sans aucun sens. On veut le bonheur, ce qui suppose la santé, le succès et la reconnaissance. Mais tôt ou tard les souffrances affectent chacun – et Konnersreuth nous apprend qu'il dépend de l’attitude mentale de chacun de pouvoir donner du sens aux souffrances. Konnersreuth n’est certainement pas un appel au fatalisme ou à l'indifférence, mais il nous rappelle de demander l’aide de Dieu dans les prières et surtout d’offrir les souffrances à Dieu.
Signes de la puissance suprême
Finalement, il faut mentionner un message qui est confié à Thérèse Neumann elle-même: « Pour que le monde reconnaisse qu’il y avait une intervention du Tout Puissant, il ne fallait pas opérer maintenant » (Naber, p. 9, en rapport avec l’opération de l’appendice prévue, voir également au chapitre « Biographie »). Une autre fois, il dit: « Cela s’est passé pour montrer au monde qu’il y a une puissance suprême » (Gerlich, p. 120). Les pouvoirs de l’au-delà ne sont pas morts, dans notre monde qui est à quelques détails près orienté rationnellement vers les sciences naturelles non plus. Dieu se montre également de nos jours, entre autres comme avec Thérèse Neumann.
Thérèse Neumann n’est pas la petite fille malade d’un tailleur, mais un outil convaincant et humble, le symbole d’un événement inconcevable et qui nous concerne tous